Histoire des rues
Avenue de l’Abreuvoir
Cette avenue est l’une des plus anciennes de Marly. Avant la construction du château, la route actuelle longeait un ruisseau. Sous le règne de Louis XIV, ce chemin devient une route royale reliant les châteaux de Saint-Germain-en-Laye et de Versailles.
Rue Bontemps
Située dans la partie basse de la Grande Rue, c’est l’une des plus vieilles rues de Marly. Étroite, elle longe, à l’est, le mur de l’ancien Hôtel de Toulouse et se termine rue de Saint-Cyr. Pendant des siècles, elle se poursuivait au Nord derrière l’église Saint-Vigor.
Rue Pierre-Bourdan
Né en 1909 à Perpignan, Pierre Maillaud passe une partie de son enfance à Bourg d’Hem (prononcer Bourg d’Han). C’est en souvenir de ce village de la Creuse qu‘il prend le pseudonyme de Pierre Bourdan pour animer, avec Maurice Schumann, l’émission diffusée sur la BBC : “Les Français parlent aux Français”.
Rue Carnot
La rue Carnot longe la voie ferrée, de la gare au passage à niveau. Les longues et étroites lanières de culture y furent expropriées pour la réalisation ferroviaire.
Avenue Paul-Cézanne
Né à Aix-en-Provence en 1839, soutenu par son ami Émile Zola, Cézanne monte à Paris et y découvre Renoir, Monet, Sisley et Pissaro. Cézanne plantera souvent son chevalet sur les mêmes sites que ces peintres, à Louveciennes par exemple.
Avenue des Combattants (avenue Fitz-James)
Au début du siècle, l’actuelle avenue des Combattants était inscrite comme avenue de Fitz-James en hommage à Cécile de Poilly, comtesse de Fitzjames, très estimée pour le bien qu’elle fit à Marly. Ayant racheté au milieu du XIXe siècle l’ancienne propriété de Mademoiselle Rachel, la comtesse de Fitzjames connut, à Marly, un destin tragique.
Place du Général de Gaulle
En novembre 1944, le conseil municipal décide, sur la proposition de M. Nommé et M. Braillard, de donner le nom du Général de Gaulle à la place du Chenil.
Rue Fontenelle
Le nom fait référence au plus vieux lieu-dit du village, remontant au XIIe siècle. La voie ferrée et les voies de garage au sud l’ont isolé de la colline. Depuis le plateau forestier, un ru descend par les Ombrages et les anciennes écuries Weissweiler jusqu’à la fontaine Thibaut. Du vallon de Marly – où Louis XIV bâtit sa maison des champs –, on aboutit à la fontaine Saint-Martin très ancienne à Port-Marly.
Ruelle “sans nom”
Une rue sans nom à Marly, ce n'est pas fréquent ! En plein coeur du Marly historique, le “vieux Marly”, c'est encore plus étonnant. Avec 40 mètres de long et, au mieux, 1 mètre de large, cherchez-la entre le 9 et le 11 de la rue Saint-Cyr et empruntez-la pour aboutir entre le 14 et le 12 (anciennement 4) de la rue Bontemps.
Avenue du Général-Leclerc
L’ancienne rue de la Gare a été rebaptisée avenue du Général Leclerc pour rendre hommage à l’un de nos plus grands chefs militaires.
Avenue de l’Amiral Lemonnier
L’avenue de l’Amiral Lemonnier longe le quartier des Grandes Terres. Elle est ainsi nommée depuis 1965 en hommage à ce grand chef militaire qui a vécu à Marly.
Rue (de) Madame
Lorsque les deux paroisses de Marly le Bourg et Marly le Châtel sont réunies et que Jules Hardouin-Mansart construit l’église Saint-Vigor, un oratoire est érigé en souvenir de l’église et prieuré du bourg. Chaque année, au 15 août, une procession descendait depuis l’église. Le roi y participait. Elle passait par la rue de la Madone, rue Notre Dame (au singulier rue Madame), pour aboutir place de la Vierge. Les processions se perpétuèrent jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, la rue Madame est-elle riche de la mémoire collective du village.
Chemin des Maigrets
Les Maigrets sont déjà indiqués en 1516. Le lieu-dit s’inscrit dans la section des Sablons sur le cadastre de 1819.
Rue Maillol (Impasse et Jardin)
Fils d’un drapier propriétaire de vignes, Aristide Bonaventure Jean Maillol est né en 1861 à Banyuls-sur-Mer. Il peint son premier tableau à 13 ans. Il intègre l’école des Beaux Arts en 1885 et sa rencontre avec Gauguin influence fortement ses toiles de l’époque. Maillol est un artiste hétéroclite qui exprime sa passion de l’art à travers différents supports tels que la tapisserie, la céramique, la peinture et la sculpture.
Rue de la Montagne
Le nom fait référence à un héritage du Moyen-Âge, lié probablement à la présence des moines de Saint-Wandrille au hameau de la Montagne, qui appartenait, avant 1822, au territoire du Pecq. Depuis le port et par Grandchamp, une bande de terre étirée remontait en effet au-dessus du ru de l’Étang qu’elle surplombait. Le plan d’intendance réalisé à la veille de la Révolution confirme l’ancienneté des maisons à mi-pente qui entourent la rue de la Montagne et sur lequel correspond un niveau de sources.
Chemin des Montferrands
Très modeste et bien souvent ignoré, le chemin des Montferrands parcourt quelques dizaines de mètres tout à l’extrémité nord de notre commune qu’il sépare de Port-Marly. Il se situe en contrebas du plateau des Grandes Terres, à mi-côte, une côte assez raide car elle représente la rive concave du méandre de la Seine.
Rue Thibaut
La rue Thibaut part du carrefour des Ombrages jusqu'à la voie ferrée. Au milieu, à côté de l'atelier d'Aristide Maillol en retrait, se trouve le beau “lavoir Thibaut”, dit aussi “mare” ou “fontaine Thibaut” qui donne son nom à la rue.
Rue André-Theuriet (rue des Vaulx)
Le poète et romancier André Theuriet est né à Marly-le-Roi le 8 octobre 1833. Il habita à Marly dans une petite maison de la rue des Vaulx (à l'angle de la rue Pierre Bourdan actuelle et de celle du Franc Sergent), une belle maison avec un escalier en bois XVIIe siècle. Travaillant comme receveur à l'Enregistrement, il se disait d'abord poète.